Chirurgie des paupières

  • Qu'est-ce que blépharoplasties ?

    Les blépharoplasties désignent les interventions de chirurgie esthétique des paupières qui visent à supprimer ces modifications. C’est une intervention très valorisante, car elle donne un coup d’éclat naturel dans le regard, ce dernier paraîtra ainsi plus reposé, plus détendu, grâce à une intervention relativement rapide, et dont les suites sont simples.
    Pendant longtemps, la chirurgie des paupières reposait sur l’ablation de peau et de graisse, mais aujourd’hui cette période est révolue. L’analyse et la compréhension des modifications liées à l’âge, comparées à des photos antérieures, permet de poser la meilleure indication possible en fonction de l’aspect clinique. Aujourd’hui, les paupières peuvent être redessinées, retendues, repositionnées, voire même augmentées ou resurfacées pour atteindre le meilleur résultat.
    On ne parle plus de blépharoplastie, mais de rajeunissement ou rejuvénation orbito-palpébral.

    L’intervention

    La technique choisie est fonction de l’analyse clinique mais il existe des principes de base communs.
    Dans sa forme typique,l’incision se fait dans les lignes naturelles des paupières, dans le pli supérieur pour les paupières supérieures et juste sous les cils pour les paupières inférieures. La peau est ensuite séparée des tissus sous-jacents, puis si nécessaire, la graisse en excès est réséquée. La fermeture se fait par des points enfouis sous la peau.
    Dans les cas ou il n’est pas nécessaire d’enlever un excès cutané, l’intervention peut se faire par voie transconjonctivale ; dans cette procédure possible que sur les paupières inférieures, il n’y a pas de cicatrices visibles. C'est la technique idéale pour enlever les poches isolées des paupières inférieures.

    Plusieurs types d’intervention peuvent se réaliser en fonction de l'aspect clinique :

    • Ablation des poches et excès cutané
    • Ablation des poches avec resurfacing au laser ou peeling
    • Transfert de graisse
    • Remise en tension des paupières minilifting palpébrale par canthopexy ou lifting musculaire

    L’indication est posée en fonction de l’examen clinique.


    Après l’intervention

    • Il n’y a pas de véritable douleur mais un inconfort avec une sensation de tension des paupières, une légère irritation des yeux voire même parfois quelques troubles visuels.

    • Les premiers jours, il faut se reposer, éviter tout effort physique ; les suites opératoires sont marquées par l’apparition d’ecchymoses dont l’importance et la durée sont variables d’un individu à l’autre.

    • Les fils sont retirés entre 4 et 6 jours après l'intervention. L’évolution est le plus souvent favorable, permettant le retour à une vie socio-professionnelle après quelques jours (entre 8 et 15 jours selon le type d’intervention et l’évolution individuelle).

    • Les cicatrices peuvent rester rosées mais leur maquillage est rapidement autorisé après le 7ème jour.

    • Le résultat définitif est apprécié entre 3 et 6 mois : c’est le temps nécessaire pour que les tissus retrouvent toute leur souplesse et que les cicatrices disparaissent totalement.

    • Il faut prévoir des lunettes teintées pendant 10 jours.

    • Une instillation de collyre et pommade lubrifiante est conseillée les premiers jours.

    Les complications
    Lorsque la chirurgie est pratiquée par un chirurgien expérimenté, les complications sont rares et habituellement mineures
    Cependant, il y a comme dans toute chirurgie une possibilité de complications :
    • Les complications mineures sont une difficulté temporaire à fermer les yeux, surtout la nuit ; cela est le plus souvent transitoire, et s’améliore après quelques semaines ;

    • L’hématome palpébral toujours possible, nécessite exceptionnellement une reprise chirurgicale lorsqu’il est très important ;

    • Une infection des paupières est rare


    • Une anomalie de position de la paupière est possible ; ectropion, scleral show, œil rond ptosis, peuvent apparaître de façon transitoire, mais parfois persister et nécessiter une correction chirurgicale, en général plusieurs mois après l’intervention.